Rhéologie cellulaire : de l’intracellulaire au tissu
Ces dispositifs nous permettent également de caractériser la réponse biologique de systèmes vivants à des contraintes mécaniques contrôlées.
- Atef Asnacios, enseignant-chercheur
- Sophie Asnacios, enseignante-chercheuse
- Jean-François Berret, chercheur
- Sylvie Hénon, enseignante-chercheuse
- Pauline Durand, enseignante-chercheuse
- Jean-Baptiste Manneville, chercheur
- Myriam Reffay, enseignante-chercheuse
- Alain Richert, assistant ingénieur
A. Rhéomètre à pinces optiques. Expérience de déflection de filaments intermédiaires de vimentin (vert) dans une cellule vivante. Une bille fluorescente (rouge) de 2 μm de diamètre a été internalisée dans la cellule puis piégée par une pince optique (croix blanche), ce qui permet de lui appliquer une force.
B. Rhéomètre à cellule unique. Une cellule est étirée entre deux micro-lamelles de verre. Barre d’échelle : 20 μm.
C. Rhéométrie par spectroscopie magnétique rotationnelle. Images d’un nanofil magnétique de 2,8 μm internalisé dans un fibroblaste et soumis à un champ magnétique tournant. Au-dessus d’une fréquence critique, après une rotation dans le sens de rotation du champ (sens horaire), le fil revient rapidement dans un mouvement anti-horaire, ce qui indique que la rotation du fil est entravée. Barre d’échelle : 2 μm.
D. Rhéomètre magnétique. Un agrégat multicellulaire magnétique est stimulé par un électroaimant, offrant un grand panel de stimulations possibles. Les déformations de la surface sont alors enregistrées et le module élastique de l’agrégat peut être mesuré.